"Not
Until Morning Remixed"
available now !!! (Free download)
01. lie awake (Nim
is a tree remix) [listen]
02. slow backwards (Num9 remix) [listen]
03. hello (Nicolas colas remix) [listen]
04. when we faint (Technolimit remix) [listen]
05. misplaced (David Fenech remix) [listen]
06. slightly upon my arm (aMute remix) [listen]
07. hello (Silencio remix) [listen]
08. recorded home (Bracken remix) [listen]
09. hello (Doppen manners remix) [listen]
Download
(tracks+artwork)
Whether you can't get
enough of Immune's last album 'Not until Morning'
or are looking for another way to discover this french band, 'Not
until Morning Remixed' will very probably interest you.
Following the release of their second album, Immune asked Nim
is a Tree, Num9 (formerly of Migala), Bracken (from Hood), aMute, Silencio (aka yours truly), Doppen Manners (from Playdoh), Technolimit, David Fenech and Nicolas Colas to remix their new record.Special thanks to the bands and artists who remixed "Not Until
Morning" !!!
Also
"Not Until Morning" still available !!!
lie
awake [listen]
slow backwards [listen]
wakening of a former land [listen]
when we faint [listen]
[download]
misplaced [listen]
slightly upon my arm [listen]
hello
[listen]
recorded home
[listen]
Buy (10
euros + postage)
After
"Sound Inside" (Stilll / 2006), Immune
decided to set most electronic elements on the side and to focus
on a more organic sound.
The result are 8 ether real compositions between slow-core
and post-rock, a great soundtrack to a lonely walk in deserted
areas.
A
l’image de deux derniers albums de Talk Talk et
de la musique de Mark Hollis – pour lesquels
Immune affiche volontiers son admiration -, c’est en jouant
sur les suspensions, les intervalles, les étirements et les
silences que le quatuor français, en prenant des chemins
de traverse, se faufile doucement entre le jazz (époque birth
of cool), le post-rock, l’ambient et le pointillisme
électronique de Hood. A chaque nouvelle
écoute, des arrangements mouvants et fluctuants dévoilent
de nouvelles complexités ou audaces ainsi que des instruments
qui nous avaient complètement échappé les premières
fois (un saxophone, un violoncelle, une flûte, un mellotron).
Le timbre, le phrasé particulier (on pense parfois à
Chris Connelly) et le somnambulisme du chant de
Gary Soubrier, qu’il faut apprivoiser, le rendent ensuite
plus familier, proche et apaisant. Eloge de la lenteur sur fond
de velours noir et tapis de basses moelleuses, Not Until Morning est l’un de ces disques qui ne souffrira pas un rapide survol
en diagonale. Avant de pouvoir l’apprécier à
sa juste valeur (et tempo), il faut d’abord avoir considérablement
ralenti son rythme cardiaque, puis accepter de prendre le temps
d’en explorer les détails. Encore plus efficace au
cœur de la nuit, la résonance profonde de ces mélodies
mélancoliques et dérivantes vous embarquera alors
vers les limbes oniriques et ouatées, un espace propice à
la réflexion où, depuis belle lurette, tous les grands
planeurs et esthètes mangeurs d’opium se donnent rendez-vous
pour pratiquer la voluptueuse philosophie d’après minuit…
°°°°°° Magic,
revue pop moderne